
Un film de Roman Polanski
Mars 2010
Tant de polémiques et d'affaires suspectes concernant les hommes politiques de notre société. C'est cela que dénonce brillamment le réalisateur du Bal des vampires Roman Polanski dans son dernier film The Ghost Writer. Ewan MacGregor, plus sérieux que dans le récent I love you Phillip Morris et convainquant par la simplicité et la pseudo-candeur de son personnage qui n'est autre que le nègre (ou l'écrivain) de l'ex-Premier ministre anglais (joué par Pierce Brosnan), censé achever la biographie du politicien. Les autres protagonistes restent eux-aussi intelligibles et l'idée de ne rater aucun déplacement du "ghost" permettent au spectateur d'être plus touché par l'état psychologique du personnage principal, il reste ainsi prudent et peu rassuré.
On comprend dans une facilité déconcertante la critique des magouilles politiques, le parallélisme fait à l'affaire Blair/Bush, encore fraîchement dans nos mémoires, étant évident.
Dans une mise en scène aisément compréhensible, la tension est donc présente et pourtant on en rajoute avec la noirceur des décors, la froideur des couleurs et la musique, on est alors à son comble.
Après une séquence finale incroyable et un dernier plan digne de grands cinéastes, on ne peut sortir de la salle sans avoir compris ce que dénonce ce film. Quoiqu'il arrive, n'attendez pas que Pierce Brosnan se dévoile politicien pour le voir !
4 Heath
2 commentaires:
ce film nous fais part d'une histoire rempli d'un suspens qui nous fais tenir jusqu'au bout du film. Pierce Brosnan et surtout Ewan Mcgregor ont un tres bon jeu, et le film nous met dans une ambiance tel qu'on entre vraiment dans l'histoire (maison isolé au beau milieu d'une ile qui a un climat dépressionique (vent et pluie tout le temps)).Nous sentons que c'est une fiction qui fait référence à des affaires politiques bien réels parfois...
Il est vrai que tout est tellement soigné et mis en place de sorte que cela montre l'état du personnage principal, on voit ainsi le côté fiction du film mais malgré tout par sa simplicité et ses autres éléments on reste conscient de son réalisme. Etrange et agréable opposition ma foi !
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