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"How about a magic trick ?"

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Wolfman


Wolfman


Un film de Joe Johnston
Février 2010

Le Loup garou, La nuit du loup-garou, Le loup-garou de Londres, Wolf, Le loup-garou de Paris, le Pacte des loups et bien d'autres encore. Vous le savez, le mythe du monstre a déjà été exploité maintes fois au cinéma, et ce n'est pas avec Wolfman que cela changera. Rien de bien nouveau dans ce dernier long-métrage de J. Johnston mais, sachant que ce film a été réalisé dans l'idée de porter hommage aux films d'horreur du siècle dernier -principalement des années 1960- et surtout au Loup-garou de G. Waggner de 1941, en quoi pourrait-on lui reprocher de conserver l'histoire originelle et d'en améliorer certains points sans perdre le fil directeur ?


C'est donc sur un solide scénario à la fois classique et amélioré dans le but de conserver une touche d'originalité propre au film que la légende prend place: un homme revient dans les terres anglaises de son père pour élucider le meurtre de son frère et découvre rapidement la bête qui le blessera. Je vous laisse deviner la suite ! Un histoire qui paraît bien simple à la base mais qui prend de l'ampleur au cours de la projection, comme tout bon récit. Benicio del Toro, l'acteur principal, est effrayant dans son rôle de loup-garou et le personnage de Gwen Conliffe, peut-être un peu trop discret, est agréablement bien interprété par Emily Blunt. On ne peut pas en dire autant malheureusement du personnage que joue Anthony Hopkins qui est bien vide de personnalité, on ne sait presque rien de sa vie et de ses actes hormis les quelques paroles qu'il prononce façon révélation, il est bien rapidement mis de côté et on le regrettera (un film qui s'appelle Wolfman ne doit pas forcément tourner que sur le wolfman).


Quant à la place du spectateur dans ce film, il peut déjà être sûr de sursauté plusieurs fois, parfois grâce à un système ingénieux que je ne dévoilerai pas ici pour ne pas vous gâcher la surprise. Le film ne tombe pas dans le surplus de chairs et de sang même si certaines scènes restent remarquables dans leur violence, par la furie du loup. A ce propos, il est très intéressant de constater l'opposition entre deux types de violence, physique chez la bête, psychologique chez le héros, qui rend le film à la fois effrayant et poignant. La scène à Londres, autre clin d'œil aux classiques du genre, illustrant parfaitement les deux aspects de cette créature mythique.
D'ailleurs, certains pourraient reprocher le côté trop humain du loup-garou les soirs de pleines lunes: il faut savoir que le but n'était pas de rendre le monstre effrayant au plus haut point mais de garder un certain héritage du film de Waggner, et le résultat après "quelques" heures de maquillage est terrifiant, une réussite !

En haut, le loup-garou de Waggner et au dessus celui de Johnston: remarquez la ressemblance !

En dernier point, on pourrait malgré tout reprocher à Wolfman une fin trop rapide, qui nous arrache à notre plaisir trop vite, peut-être est-ce due aux deux personnages secondaires voire aux trois avec Hugo Weaving jouant un détective qui ne sont pas assez exploités, jamais mis en avant. Cela ne nous empêchera pas pour autant de passer une agréable séance de cinéma et de savourer avec notre adrénaline une nouvelle fois le mythe du loup-garou ! Petit conseil pour le cinéma, vérifiez les phases de la lune avant de sortir voir le film !



3 Heath
 
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