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"How about a magic trick ?"

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Un film de James Cameron
Décembre 2009

Depuis 14 ans, avant même le début du tournage de son chef d'œuvre Titanic, James Cameron, réalisateur incontournable depuis plus de deux décennies, avait dans l'idée de mettre en image le scénario de son Projet 880, le titre initial du film Avatar. Mais pourquoi tant de temps alors pour le réaliser ? Pour faire simple, la technologie à l'époque n'aurait pas donnée ce que nous avons aujourd'hui à l'écran. Si le film devrait être considéré comme une révolution, ce serait pour sa systématisation de la performance capture alias "la prothèse du 21ème siècle" selon J. Landau, producteur d'Avatar. Mais qu'est-ce que la performance capture ? Sans le savoir, vous en avez tous entendu parler, rappelez vous, Le Seigneur des anneaux, Andy Serkis, l'acteur jouant Gollum. A l'époque, beaucoup de reportages avaient pour sujet la conception de ce personnage à l'image. Il y était expliqué que pour rendre ses expressions, son regard et ses mouvements si réel, si juste, l'acteur devait porter une tenue emplie de capteurs en jouant pour que cela soit renvoyé dans les ordinateurs afin de retranscrire à l'écran un squelette "virtuel". Il ne restait alors plus qu'à modeler le personnage et à l'insérer dans un environnement réel et/ou virtuel. C'est donc une systématisation de ce procédé et même une amélioration puisque J. Cameron ajoute une mini-caméra devant le visage de chaque acteur afin de rendre le tout encore plus réaliste, qui fera de ce film une révolution technique. Et c'est une réussite puisque l'objectif est atteint: le peuple indigène présent dans le film, les Na'vis, sont des plus réalistes qu'il soit.

Jack Sully, l'avatar, et Neytiri.

Parlons désormais du film en lui-même. Il est vrai que les grands aliens bleus restent d'une esthétique implacable mais cela n'est pas le seul facteur de cette réussite concernant la qualité d'image. En effet, le monde mis en place ici est à la fois magique et incroyable par sa diversité et ses couleurs. Chaque élément est détaillé avec le plus grand soin.
Malgré cela, le scénario garde une triste simplicité et son happy-ending façon Hollywood -peut-être pour faciliter la réalisation d'une suite- était prévisible. L'idée d'un monde visité par l'homme dans le but d'extraire ses minerais quitte à en chasser ses habitants et détruire leur foyer est cependant intelligent puisque cela reste dans la polémique de notre siècle, à savoir l'écologie, comme le voulais J. Cameron.

Les légendaires montagnes volantes de Pandora.

D'une durée de 2h41, il est pourtant très difficile de s'ennuyer ne serait-ce qu'une seconde -même si la 3D peut fatiguer les yeux au bout d'un moment-. Le déroulement de l'histoire reste d'une lisibilité et d'une cohérence totale. Quant à l'évolution des personnages, elle aussi reste très claire, en particulier concernant le personnage principal, Jake Sully (Sam Worthington), grâce aux compte-rendus vidéos qu'il doit faire chaque jour.
On peut rajouter à tout cela des effets spéciaux à couper littéralement le souffle, un jeu d'acteurs très bon (la performance capture n'empêchant pas de le remarquer) et hélas un 3D trop peu développé même si ce n'était qu'un plus selon le réalisateur.

Au final, on retiendra un film avec un univers des plus riche, des personnages déjà cultes qui feront rêver petits et grands en ces périodes de fêtes, un scénario à la fois simple et efficace même s'il reste prévisible et une qualité d'image explosive. En clair, une expérience cinématographique à ne pas manquer en salle. Un vrai cadeau visuel offert par le père Cameron !

James Cameron exprimant ses volontés à Sam Worthington.

Arthur et la vengeance de Maltazard



Arthur et la vengeance de Maltazard


Un film de Luc Besson
Novembre 2009

Si je vous dis Le grand bleu, Léon ou encore Le Cinquième élément, je sais immédiatement que vous savez de qui je parle ! Pourtant, si on regarde de plus près, toutes ces exceptionnelles filmographies ont déjà plus de dix ans. Depuis, il peut s'avérer difficile de se prononcer sur d'autres grands films de Luc Besson. Il y a trois ans malgré tout, un film, à la fois surprenant par son riche univers et original par son scénario, voyait le jour. Loin de n'avoir aucun défaut, Arthur et les minimoys restait néanmoins un divertissement envoûtant. Son jeune public n'attendait qu'une seule chose dès lors: sa suite. Nous aussi.

C'est hélas avec déception que nous découvrons ce deuxième volet. Peut-être pas les enfants puisqu'ils redécouvrent le monde merveilleux des minimoys et leurs personnages adorés. Mais montrer cela à l'écran sans véritablement d'histoire suffit-il ? En effet, l'idée du film peut se résumer à "Arthur ne peut pas aller dans le monde des minimoys, ses parents ne veulent pas. Arthur est triste. Arthur réussit à y aller quand même". Et après ? On a alors le passage en 3D avec l'animation. L'image se dote d'une esthétique exceptionnelle mais ne suffit pas à réveiller le spectateur de plus de 10 ans qui va commencer à se demander où le scénario nous mène. La première demi-heure a déjà été difficile avec son manque d'action et d'intérêt scénaristiquement parlant, la seconde l'est également avec ses quelques minutes de course-poursuite et ses flash-backs expliquant que la douce d'Arthur était triste de son retard, on a d'ailleurs plus l'impression d'être dans un bonus DVD appelé "Découvrir le monde des minimoys" à ce moment là.

Petite visite de la ville pour les fans, façon bonus DVD ! Si si, rappelez vous la visite de Poudlard dans les DVD "Harry Potter" !

Nous arrivons alors aux vingt dernières minutes. Maltazard, le méchant du précédent épisode fait enfin son apparition (le titre du film porte quand même son nom), explique à son tour comment il a fait pour en arriver là et ses nouveaux rêves de conquête. On espère que le film va enfin nous réveiller. Et c'est le cas, le spectateur commence enfin à arrêter de regarder sa montre, l'histoire prend un tournant décisif puis le film s'arrête. Un mot alors: frustration. Tout s'arrête d'un coup, au moment où on croit que tout commence au contraire. On se dit alors 1h20 pour en arriver là, alors que finalement tout cela aurait pu être résumé en dix minutes dès la fin du premier volet.

Au final, on retient Arthur et la vengeance de Maltazard comme ennuyant, ses rebondissements -pourtant présents- sont trop faibles et le scénario reste soporifique. Malgré tout, l'esthétique reste féérique, les clins d'oeil envers Pulp fiction sont toujours présents et les défauts du précédent volet sont comblés, comme l'enchaînement logique des séquences par exemple. Il ne reste alors plus qu'à espérer que le dernier épisode de la trilogie convienne et aux enfants et aux adultes désirant éprouver le même émerveillement que le jeune public face à ce monde magique.

Le Dernier Vol

Le Dernier Vol


Un film de Karim Dridi
Décembre 2009

Ce film est beau. Point. Cet acharnement contre le nouveau long-métrage de Karim Dridi, adaptation du roman de Sylvain Estibal n'est -à mes yeux tout du moins- pas justifié.

L'action se déroule en 1933 en plein Sahara Français. Marie Vallières de Beaumont, aventurière aviatrice, voyage à bord d'un biplan pour tenter de retrouver son amant, Bill, disparu alors qu'il tentait un traversée Londres/le Cap en avion. Celle-ci est contrainte de poser son biplan près d'un poste français. Elle y rencontre le lieutenant Antoine Chauvet, plutôt sceptique quant à la quête de la jeune femme. Mais celui-ci entre en conflit avec sa hiérarchie, et décide de l'aider, occasion de tenter quelque chose de nouveau. C'est alors que tout deux vont s'aventurer, désespérément, à dos de dromadaire dans un désert sans limite.
Le désert est beau, il faut le dire. Le film commence par le désert vu du ciel, et l'on se croirait dans le livre de Yann Arthus Bertrand. Sur ce point là, c'est un film à découvrir au cinéma absolument, pour les amateurs de paysages grandioses, ou pour ceux qui veulent s'évader, se dépayser le temps d'une heure trente-quatre. Le Sahara est filmé avec justesse, et la bande originale nous berce gentiment au rythme du pas des dromadaires.
Mais heureusement, le film ne se résume pas à ça; Guillaume Canet et Marion Cotillard, que l'on n'avait pas vus jouer ensemble depuis Jeux d'enfants, nous offrent une très bonne interprétation des deux personnages livrés à eux même dans le Ténéré. Guillaume Canet nous fait même quelques démonstrations à cheval (au triple galop sur les dunes), l'acteur ayant renoncé à sa carrière de Jockey suite à une chute à l'age de dix huit ans. La prestation de Marion Cotillard, bien que très juste, est il faut l'avouer un peu trop fade, lorsque l'on a en tête ses deux derniers rôles bouleversants, celui de la Môme Piaf (lui ayant valu un Oscar), et de la compagne de John Dillinger , dans Public Enemies, aux côtés de Johnny Depp.



Il faut dire que le spectateur ne connait presque rien de la vie de son personnage, Marion Vallières de Beaumont, et ceci reste le grand défaut du film: Qui est-elle? Pourquoi s'accroche-t-elle autant à son amant? Ce dernier, comme le fait remarquer le lieutenant Chauvet, ne s'est pourtant jamais risqué à quitter sa femme pour elle, et ne compte à priori pas le faire. Vous me direz alors que ce n'est pas une raison pour le laisser périr en pleine nature. Certes. Mais tout ceci fait que leur histoire d'amour manque un tantinet de piment; Nous ne connaissons pas Bill, nous ne sommes pas attachés à leur liaison, nous avons donc beaucoup de mal a ressentir la détresse de Marion Vallières. Exploiter tout ça n'aurait donc pas été de refus, au contraire, quitte à insérer deux ou trois flashback!


Un des points fort du film est en revanche le fait que Karim Dridi ne s'enlise pas dans le mélo. Les personnages de Marion Vallières et Antoine Chauvet se découvrent peu à peu jusqu'à s'aimer, et ceci sans " bisou-bisou " toutes les cinq minutes, et sans larmes-à-gogo.
Oui c'est une belle histoire qu'il faut découvrir au cinéma, " et puis c'est tout ". Il ne s'agit pas ici d'un Chef-D'Oeuvre, encore moins de la révélation de l'année: on ne sort pas de ce film complètement bouleversé, on n'a pas envie de hurler, on n'a pas envie de pleurer, on ne rit pas non plus. Mais on a passé une bonne séance à voyager et à rêver... et après tout, le cinéma, c'est fait pour quoi ?



Présentations ! ( Bis)


Bonjour à tous!


Comme l'a dit Drazh précédement, c'est avec plaisir que je rejoins ce blog !

Je ne suis pas étudiante en cinéma, mais en traduction, et ainsi traduire des films pourrait être une vocation. Je vais en revanche beaucoup au cinéma, toutes les semaines: le cinéma est ma passion depuis...toujours! Quoi qu'il en soit, publier quelques critiques sur ce blog m'intéresse beaucoup, mais je ne pourrai malheureusement pas m'investir autant que Drazh, faute de temps.
Mes goûts cinématographiques sont plutôt variés, de Tim Burton à Clint Eastwood et Ken Loach en passant par Sofia Coppola. Il me semble en revanche bon d'être deux rédacteurs, puisque souvent nous n'allons pas voir les mêmes films, que ce soit par choix ou autre !



Surtout, n'hésitez pas à partager vos réactions sur les films ou sur les critiques !
A bientôt sur Cinétudiant !



Colleen.

Nouvelle rédactrice sur Cinétudiant !


Chers lecteurs, Cinétudiant a le plaisir d'accueillir une nouvelle rédactrice dans son équipe (et oui, nous sommes deux maintenant!).
L'idée ne date pas d'aujourd'hui. En effet elle et moi nous connaissons depuis le lycée et avions déjà des débats animés sur bon nombre de films à l'époque. Sa vision sur le cinéma, pas forcément similaire à la mienne, m'a souvent plus. C'est donc ce qui m'a amené à lui proposer de me rejoindre dans la critique cet été lorsque le site n'était encore que projet car un blog, c'est avant tout une passion et une passion, ça se partage ! Désormais le site existe, sa place aussi.

Etre deux rédacteurs permettra d'affronter nos points de vue car nous avons, comme dit précédemment, deux visions différentes sur le cinéma et ses connaissances et sources d'inspirations le seront également des miennes.
Pour illustrer cette belle vision du partage et de l'échange, je laisse la parole à Edward Norton.

"- Ce sang, c'est le vôtre ?
-Enfin, une partie, ouais."


Une collaboration de deux passionnés pour leur plus grand plaisir et le votre avec, à la clé, toujours plus d'articles, toujours plus de débats, toujours plus de cinéma !



Bonne lecture à tous,
Drazh.




P.S.: Une présentation de la part de la nouvelle rédactrice aura lieu de sa part dans un futur proche.

La Route

The road


Un film de John Hillcoat
Décembre 2009

Que feriez-vous si vous étiez un des derniers Homme sur Terre? Si tout n'était plus que poussière? S'il n'y avait plus rien pour se nourrir, et si vous deveniez la proie des rares survivants qui croisent votre chemin? Mais surtout, que feriez vous s'il vous fallait élever votre enfant de 10 ans dans un monde anéanti par une catastrophe foudroyante, dans lequel seule la loi de la jungle vous permettrait de survivre? C'est sur cela que se base l'impressionnante adapation du BestSeller Américain La Route, réalisée par John Hillcoat.

Ainsi, dans ce contexte apocalyptique, le talentueux Viggo Mortensen incarne un père de famille qui tente de sauver sa peau et celle de son fils en fuyant vers le sud. Errant en pleine nature, ils cherchent de quoi survivre au froid, à la faim, mais surtout à se protéger des autres survivants, presque tous convertis au cannibalisme.
C'est donc dans un univers de barbarie, de violence, et de réflexion sur le réel instinct de survie que nous sommes plongés tout au long du film. Le thème de la mort est bel et bien présent: Jusqu'où doit-on s'accrocher à la vie? Tandis que les ¾ de la population (dont la mère de l'enfant) ont préféré se donner la mort plutôt que de « vivre » dans de telles conditions, le père apprend a son fils comment se faire exploser la cervelle pour « le cas où » tout deviendrait trop terrible. Mais avant d'en arriver là, il faut tout faire pour conserver ce « feu », cet espoir qu'ils ont en eux. Une allégorie, qui tout au long du film nous rapellera que si l'on espère plus, alors on ne vit plus.
Une autre reflexion intéressante est celle de l'éducation de cet enfant: Est-ce le père qui éduque son garçon, ou l'inverse? En effet, dans un tel contexte, le père est plus que méfiant vis à vis des autres survivants, et c'est l'enfant qui tente de lui rappeler certaines règles d'éthique comme la solidarité, ou le partage. De même, le garçon ne cesse de demander à son père, comme un signal d'alerte, s'ils sont toujours « the good guys », (« les gentils »), ou bien si eux aussi perdent peu à peu leur humanité.


On regrettra seulement de ne pas en savoir davantage sur le contexte historique de cette catastrophe qui frappe la Terre. Le manque d'information sur les personnages (noms inconnus?) ne dérange en aucun cas, mais il pourrait être intéressant de développer les circonstances du drame. Cependant, pour cela, encore faudrait-il que le livre l'ait fait ? Donc peut-on réellement trouver des défauts à ce film?
D'un point de vue plus technique, l'esthétique du film est encore irréprochable; une photographie de qualité qui nous plonge dans un décors sombre (et nous fera vite apprecier les couleurs en sortant de la salle). A noter à ce sujet la délicieuse réplique du garçon apercevant une cascade formant un arc-en-ciel « Look, colors! ».
Rien à dire non plus sur le jeu des acteurs: On n'est pas prêts d'oublier le jeune Kodi Smit-McPhee, véritable graine d'acteur. Il faut aussi noter les brèves apparitions de Charlize Theron, incarnant la mère, et ce dans les nombreux flashbacks. Mais surtout, quel bonheur de retrouver un Viggo Mortensen au plus haut de sa forme (bien entendu, je ne parle pas ici de son personnage...)! Ce dernier commençait à nous manquer, mais revient avec une bien triste nouvelle: Ce pourrait être son dernier film... Viggo, range ta plume et tes pinceaux, et joue!






Twilight: chapitre 2 Tentation




The Twilight saga: New Moon


Un film de Chris Weitz
Novembre 2009

"Tu ne me reverras plus. Je ne reviendrai pas. Poursuis ta vie, ce sera comme si je n'avais jamais existé." Vous vous êtes endormi ? Pourtant, il s’agit d’une citation-synopsis de ce deuxième volet tant attendu par des millions de fans dans le monde de la saga Twilight.
Après un premier film techniquement difficile à digérer, un changement de réalisateur s’est imposé (Chris Weitz) pour nous offrir ce deuxième opus adapté du roman de Stephenie Meyer. Débute alors le film, tout va pour le mieux entre Edward le beau vampire (qui arrive à l'écran au ralenti, les cheveux au vent) et son aimée, Bella.

Edward arrive pour satisfaire les spectatrices en ébullition.

On remarquera au passage que le spectateur visé -l'adolescente- aura le plaisir de voir plusieurs fois durant le film des figures charismatiques et de beaux corps musclés mis en avant, le spectateur non-visé aura par contre une certaine envie de rire et de se moquer, il est vrai que cela peut paraître pathétique.

Bella à décidément le choix niveau musculature !

Mais revenons à notre histoire où l’intrigue commence à se mettre en place. Par peur de mettre en danger la chose qu’il chérit le plus au monde, le vampire (Robert Pattinson) s’enfuit et laisse Kristen Stewart déprimer seule durant des mois (on notera d’ailleurs une grande élégance dans la façon de représenter les mois qui passent en tournant autour du personnage qui ne change pas une fois de vêtements). Elle se lie alors d’une amitié amoureuse avec un autre homme, Jacob, qui n’est autre qu’un loup-garou. Ce dernier qui, par ailleurs, n’hésitera pas à soulever une moto pour montrer sa force et à déchirer son t-shirt pour éponger le sang de Bella venant de se faire mal à la tête.
Le film continue alors, on a finalement droit à quelques scènes d’action surprenantes –pas assez peut-être- et des effets spéciaux très réussis (notamment grâce à la reprise du concept-Matrix), puis les dialogues monotones et peu recherchés reprennent et la longueur du déroulement du film refait surface. On a paradoxalement un sentiment d’avancer dans l’histoire puisqu’on apprend bien des éléments narratifs et que Bella décide de retrouver son vampire. C’est donc seulement au bout d’une heure trente qu’on commence enfin à voir les choses évoluer car jusque là, nous avions le droit à une adolescente qui déprime, son meilleur ami le loup-garou qui l’aime et qui a des problèmes (lesquels ?) avec sa meute et son vampire de 107 ans avec la mentalité d'un enfant de 14 ans proche de l'autisme (il n'a pas eu encore beaucoup de temps pour gagner en maturité) qui est absent.
En clair, malgré cette dernière demi-heure mouvementée, on notera un film d’une longueur sans fin, avec bien peu de rebondissements et de « pics narratifs », une façon de filmer que nous n’avions d’ailleurs pas évoqué jusque-là mais qui laisse à désirer pour ces transitions catastrophiques où le spectateur se perd sans que ce soit voulu et pour ces infinis gros plans sur le visage des personnages qui cachent malheureusement une belle esthétique de l’image du film. Malgré tout, un effort sur les effets spéciaux et un jeu d’acteurs plutôt bon permettent de sauver ce film. En espérant alors une réelle amélioration dans ces points faibles pour le troisième volet de la saga, sans trop prendre son temps pour autant. Il ne faudra pas trop faire attendre les fans, ils ont les crocs !

Bienvenue à Zombieland


Zombieland


Un film de Ruben Fleischer
Novembre 2009

Certains vous diront que les films de zombies ne sont pas ma tasse de thé, et ils auront raisons. Pourtant, il existe des exceptions et c'est tant mieux.
Ruben Fleischer, réalisateur encore inconnu au bataillon nous dévoile aujourd'hui une comédie/épouvante-horreur que l'on ne sera pas près d'oublier. La bande-annonce pouvait cependant effrayer le spectateur avec son quota d'humour à la seconde, on aurait pu croire que tout était dit. Heureusement, ce n'est pas le cas. Dès le début, le spectateur est mis dans l'ambiance avec une mise en situation délirante et les fameuses "règles" (#1: endurance, #2: double dose, etc.) que l'on nous ressert à divers moments du film sans prévenir. A cela s'ajoute des dialogues -peut-être pas très recherchés mais- d'un humour épatant. Malgré un scénario banal et déjà vu, on suit agréablement le voyage de nos quatre héros grâce à l'humour décalé du film et ses gags à gogo. On remarquera à cela un décor réaliste et un maquillage suffisant -sans aller jusqu'à dire transcendant- pour nous convaincre et nous inviter dans ce monde cannibale avec ces acteurs convaincants dans leur rôle de survivant de la contamination (tous ?).
Au final, on nous offre donc 1h20 de grands rires malgré un scénario peu original, un film qui réussit en de nombreux points en toute simplicité. Dans la lignée de Shaun of the dead, cette première filmographie reste une réussite pour ce jeune réalisateur, qui restera dans nos mémoires, enfin... si vous ne vous faites pas zombifier à votre tour !

2012

2012


Un film de Roland Emmerich
Novembre 2009

Et là, c'est le drame. L'inévitable réalisateur/scénariste/producteur depuis désormais plus de quinze ans (chronologiquement parlant, Stargate: la porte des étoiles, Independance Day, Godzilla, The Patriot, Le jour d'après, etc.) s'impose à nouveau avec son blockbuster 2012, l'adaptation du mythe de la fin du monde selon le calendrier maya, un scénario en or pour ce fanatique de la destruction massive.
Malheureusement, cette habitude de primer l'image à l'histoire à Hollywood à contaminée depuis plusieurs années notre "Monsieur fin du monde". En effet, le film raconte l'épopée d'une famille pour survivre à l'apocalypse en tentant de rejoindre des "vaisseaux" construits par les états du monde entier pour quelques privilégiés. Durant les 40 premières minutes, on nous amorce donc une agréable mise en situation du problème (oui, la fin du monde peut être considérée comme problématique) puis vient le commencement du cataclysme où nous avons alors droit à plusieurs scènes époustouflantes dont notamment la destruction de la Californie.
Notre cher réalisateur allemand nous épate donc rapidement, comme à son habitude, mais trop. Une limousine qui traverse un immeuble bien plus bancal que la Tour de Pise en train de s'effondrer puis qui réussit à traverser un tunnel qui s'effondre bien plus lentement que tout le reste, difficile à croire !
Malgré tout, la qualité des effets spéciaux nous fait passer un bon moment, et cela jusqu'à la fin, enfin presque, la dernière heure du film consacrée à un giga-tsunami peut rapidement lasser. A cela, on rajoute comme dit précédemment un scénario prévisible avec son happy-ending, un nombre incroyable de clichés nous laissant un goût amer et un jeu d'acteur qu'on ne pourrait pas qualifier d'époustouflant, tout cela nous laisse peu satisfait par la qualité du film. On retiendra alors ce blockbuster pour son aspect divertissant plus que pour un quelconque autre aspect.
Emmerich a-t-il eu raison d'en faire autant pour nous atteindre visuellement ? Réponse le 21 décembre 2012.

Présentations !

Bienvenue !


Vous venez de faire votre premier pas sur ce site, n'ayez pas peur, ne fuyez dont pas encore ! Tout d'abord, je vous remercie de votre venue sur ce blog, il faut maintenant que je le présente en quelques mots ! Critiques Cinétudiant est un site internet ouvert à tous créé dans le but de poster des critiques de cinéma, que le film soit actuel ou non, et de m'améliorer en tant que jeune critique en première année de licence Cinéma-Audiovisuel à Paris III. Vos remarques, commentaires, conseils et critiques sont les bienvenues en ces lieux car ils ne pourront être que bénéfiques ! Je pense que le site évoluera au cours des jours à venir et qu'une systématisation des messages verra bientôt le jour. En attendant, place aux critiques !


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