RSS
"How about a magic trick ?"

Pages

2012


2012


Un film de Roland Emmerich
Novembre 2009

Et là, c'est le drame. L'inévitable réalisateur/scénariste/producteur depuis désormais plus de quinze ans (chronologiquement parlant, Stargate: la porte des étoiles, Independance Day, Godzilla, The Patriot, Le jour d'après, etc.) s'impose à nouveau avec son blockbuster 2012, l'adaptation du mythe de la fin du monde selon le calendrier maya, un scénario en or pour ce fanatique de la destruction massive.
Malheureusement, cette habitude de primer l'image à l'histoire à Hollywood à contaminée depuis plusieurs années notre "Monsieur fin du monde". En effet, le film raconte l'épopée d'une famille pour survivre à l'apocalypse en tentant de rejoindre des "vaisseaux" construits par les états du monde entier pour quelques privilégiés. Durant les 40 premières minutes, on nous amorce donc une agréable mise en situation du problème (oui, la fin du monde peut être considérée comme problématique) puis vient le commencement du cataclysme où nous avons alors droit à plusieurs scènes époustouflantes dont notamment la destruction de la Californie.
Notre cher réalisateur allemand nous épate donc rapidement, comme à son habitude, mais trop. Une limousine qui traverse un immeuble bien plus bancal que la Tour de Pise en train de s'effondrer puis qui réussit à traverser un tunnel qui s'effondre bien plus lentement que tout le reste, difficile à croire !
Malgré tout, la qualité des effets spéciaux nous fait passer un bon moment, et cela jusqu'à la fin, enfin presque, la dernière heure du film consacrée à un giga-tsunami peut rapidement lasser. A cela, on rajoute comme dit précédemment un scénario prévisible avec son happy-ending, un nombre incroyable de clichés nous laissant un goût amer et un jeu d'acteur qu'on ne pourrait pas qualifier d'époustouflant, tout cela nous laisse peu satisfait par la qualité du film. On retiendra alors ce blockbuster pour son aspect divertissant plus que pour un quelconque autre aspect.
Emmerich a-t-il eu raison d'en faire autant pour nous atteindre visuellement ? Réponse le 21 décembre 2012.

3 commentaires:

Unknown a dit…

Gentil, c'est très gentil, d'épargner le Teuton. Il se fou du monde. C'est pas le réalisateur d'Abysse qui a fait ça.
Dès la 1 ère séquence, il réutilise le décor New Delhi de "the day after". Clin d'oeil ou ... manque de, ... car le clin d'oeil, c'est aussi le Titanic dans la flaque d'eau. Mais à force de clins d'oeil, nous voilà clignant des yeux pendant 2h30.
Il a réussit à nous recaser toutes les chutes de ces derniers films.
Chapeau !
LDP

Drazh a dit…

@Yann: Il est vrai que je n'avais pas fait le rapprochement, j'étais certainement trop occupé à écouter les répliques complexes de la petite fille !

Drazh a dit…

Par contre, "Abyss" et "Titanic" sont de Cameron, mais il y a malgré tout un grand nombre de clins d'oeil aux films catastrophe. On se remémore très facilement "Le jour d'après" par l'esthétique des décors urbains !

 
Copyright 2009 Critiques Cinétudiant. All rights reserved.
Free WordPress Themes Presented by EZwpthemes.
Bloggerized by Miss Dothy